Alors, dans quelques jours, je serai la chanceuse, l’unique, la seule, etc., qui aura la chance de faire la conférence d’ouverture du Colloque des parents de l’Institut des troubles d’apprentissage, rien de moins!
J’avoue, à quelques jours de la première version, qui aura lieu à Montréal, le 4 novembre prochain, je suis honorée, excitée et…j’ai vraiment la trouille! Tellement, si je ne me retenais pas, j’irais me cacher en boule dans un coin jusqu’en janvier.
Pourquoi avoir la trouille?
Parce que présentement, les raisons pour lesquelles justement, j’ai été approchée au printemps dernier ont pris un peu trop de place dans ma vie. Être parent, ce n’est pas facile.
Quand les besoins particuliers, les défis, les deuils, le stress, l’appauvrissement et l’isolement s’ajoutent à toutes les belles choses qu’apporte la parentalité, mais pour lesquelles nous ne sommes jamais vraiment assez bien préparés, même quand on est une #mamanprof.
Même lorsqu’on connaît le système de l’éducation, la réalité sur le terrain, autant du milieu scolaire, social que de la santé.
Se dire les vraies affaires
Je suis l’heureuse maman de deux jeunes extraordinaires et je ne les échangerais pour rien au monde. Je les aime d’un amour inconditionnel, je donnerais tout pour eux, pour les protéger, leur offrir (TOUT) ce dont ils ont besoin pour s’épanouir, et ce, même quand ce n’est pas raisonnable, que ça dépasse mes compétences, mes ressources (énergie, temps et argent) et mes propres limites.
C’est justement ça le problème, parfois, la charge mentale devient trop lourde, sans s’en rendre compte (OK, on devrait plutôt lire ici, « sans avoir le temps de s’en rendre compte ») et un matin, après quelques mois plus difficiles, on se réveille perdue, incapable de se concentrer, dépassée par trop de péripéties, de mauvaises nouvelles, etc.
Mais se garder une p’tite gêne…
En bloguant depuis plusieurs années, j’essaye d’être la plus transparente possible, de nommer les vraies affaires, autant les belles que les moins belles. Mais ce que je réalise aussi, depuis que mes enfants sont plus grands, c’est que je ne peux pas tout partager, que certaines choses appartiennent à notre vie privée, que même si elles m’inspirent des textes, des révoltes, des campagnes de sensibilisation (oui, je suis intense des fois), je dois ou me taire ou le noter pour plus tard ou encore, demander à d’autres d’en parler.
Pourquoi? Pour protéger mes enfants, ma famille, mon petit nid familial, parce que je ne veux pas qu’un jour on leur demande si telle chose est arrivée à un ou à l’autre, qu’ils reçoivent des préjudices ou des remarques blessantes, etc.
Donc, des fois, ça va bien moyen, j’ai le coeur dans l’bouette, mais je me dois de garder cela pour moi (ou des proches ou des spécialistes) et que je trouve ma vie dure, pas mal dure, pis que je la braille un peu, un peu trop souvent, un peu trop longtemps.
Je suis un peu dans un épisode comme ça présentement. Voilà, c’est écrit.
L’importance de se réaliser, de vivre des réussites pour soi
Vous savez ce qui m’aide beaucoup depuis quelques années? C’est que j’ai recommencé à rêver, à espérer, à vivre des projets personnels comme la rédaction de mes livres, mes conférences, mes collaborations avec différentes tribunes, dont Yoopa, Alloprof Parents, feu Sympatico Actualités, etc., et des maisons d’Éditions comme Midi trente, Groupe Librex, Auzou, etc.
Visionner le Facebook live d’Alloprof parents !
Pourquoi? Parce que je me réalise, moi, comme individu, que je vis des réussites, que je m’accomplis et que surtout, c’est vraiment ce qui est le plus bénéfique pour moi, quand une crise arrive (ex. je suis appelée pour aller chercher un enfant en crise), quand un moment difficile arrive, il ne prend plus TOUTE LA PLACE DANS MA TÊTE!
Il en prend trop, mais il y a aussi autre chose et cela, c’est le plus précieux. Et dans le « autre chose », il y a vous aussi. Merci.
Bonne nouvelle: une subvention permet d’offrir un rabais de 50 %!
Donc, malgré que je suis dans une passe plus difficile, samedi le 4 novembre à Montréal et le 25 à Québec, je serai présente au Colloque des parents pour vous présenter ma nouvelle conférence, qui devait venir avec…mon nouveau livre qui n’est finalement pas fini. Oups!
Et, que je viens d’apprendre une super bonne nouvelle : « À la suite d’une généreuse subvention, nous sommes fiers de vous annoncer que nous sommes en mesure de vous offrir des tarifs à 50% de moins cette année. Si vous avez fait votre inscription avant le 26 octobre 2017 (à l’ancien tarif), veuillez nous contacter au (514) 847-1324. »
Sinon, les nouveaux tarifs sont 50 $ pour un « forfait solo » ou encore, 75 $ pour un « forfait duo », toutes les informations pour s’inscrire sont ici.
Le Colloque des parents, c’est quoi?
Voici ce que vous pouvez lire sur le site de L’Institut des troubles d’apprentissage, au sujet du colloque:
L’École branchée a pensé à vous!
L’école branchée vous offre un numéro hors série gratuit du magazine à l’occasion du Colloque Parents 2017 à Montréal et à Québec. À l’intérieur, vous trouverez ce qu’il vous faut pour outiller vos enfants pour favoriser leur réussite scolaire tout en surmontant leurs défis quotidiens, comme:
- Le guide de survie pour les parents, par Julie Philippon (c’est MOI!!!)
- La météo intérieure, par Manon Jean
- Les aides technologiques pour la dysphasie, par Madeleine Fauteux
- Des fonctions d’aide pour tous les élèves, par Jean Chouinard
- Troubles d’apprentissage : des outils pour réussir!
Alors, on se voit au Colloque des parents?
Si vous venez me voir, en plus d’assister à la conférence (OMG, je viens vraiment d’écrire ceci!?!), vous aurez la chance d’acheter mes livres, de recevoir une dédicace personnalisée, de vous offrir un #MotDoux, une carte mentale vierge, etc.
Bref, j’espère être à la hauteur, ne pas trop pleurer ni vous faire trop pleurer, remplir mon mandat et mettre le « feu dans la baraque »! Bien non, je souhaite simplement vivre un moment magique, avec vous, m’inspirer de vous et vous envoyer la balle.