0
0

Mon souhait pour toi Maman – Ou ce que j’aimerais te dire.

Maman d'enfants différents

Plus tôt cet automne, je me suis rendue à la conférence sur « Comment survivre aux devoirs et aux leçons » de Julie Philippon pour profiter de ces trucs d’enseignantes et de super maman. En effet, comme dans plusieurs familles, ce sujet peut facilement devenir un enjeu de santé mentale familiale et la créativité est de mise pour que cette sphère de notre vie se passe le mieux possible. 

J’avais aussi envie de profiter de la situation pour passer un petit moment avec Julie tant qu’à faire. 

Cette conférence était à peine à 20 km de chez moi, c’était donc une belle opportunité pour nous deux de se revoir. On se connaît à peine toutes les deux, mais elle fait depuis longtemps partie des amies virtuelles que je me suis faites ces dernières années.

Je l’ai d’abord rencontrée alors qu’elle était derrière la caméra chez Déclic lorsque j’ai fait un Facebook live sur ma réalité de parents d’enfants autistes en septembre 2017. Vous pouvez le consulter par ici.

Puis, c’est par une lettre que je lui ai adressée alors que je devenais collaboratrice du Mamanbooh à l’été 2018. Je lui faisais part à quel point elle avait été une présence rassurante et déterminante dans mon cheminement de maman d’enfants différents. 

À la suite de sa conférence, nous nous sommes parlé quelques minutes, et alors qu’elle me partageait comment sa vie était occupée et allait trop vite ces temps-ci dû à son retour dans un poste à temps plein dans l’enseignement, elle me dit : « je n’ai même pas le temps de prendre du temps pour moi ».

Et je lui ai alors répondu : « Ce n’est pas grave. Il y a des moments dans la vie où on doit se mettre en mode s’occuper des besoins de notre petite tribu pis c’est normal. Surtout quand on travaille à temps plein en plus. »

Pour moi, c’était naturel. Logique. Sensé. 

Et depuis cet événement, il me semble que c’est mon souhait pour les mamans. Toutes les mamans qui font leur gros possible. Alors, je trouvais que le timing de Noël et de la nouvelle année à nos portes était parfait pour vous partager ma réflexion à ce sujet.

Faire taire la voix du jugement intérieure

Ces derniers temps, je réussis assez souvent à faire taire la voix du jugement dans ma tête. Vous savez celle qui nous dit qu’on est trop comme ci, pas assez comme ça. Pis qu’on devrait faire ça comme ça. Pis qu’on est jamais assez bonne ou à la hauteur de la situation. 

La liste pourrait être interminable : comme avoir une maison parfaite comme sur Instagram, ou ne pas perdre patience avec nos enfants, quand on roule sur l’énergie de trop peu d’heures de sommeil.

En fait, ce n’est pas tout à fait ça. Je ne peux pas la faire taire cette voix, c’est impossible. Mais je ne l’encourage plus, je ne fais que constater : « Tiens, voilà une pensée qui trouve que je suis trop comme ceci… » Et je passe à autre chose. J’ai cessé de m’obstiner avec cette voix qui n’est pas tout à fait la mienne. Cette voix apprise qui vient de mon éducation (celle de ma mère, de mon père, des personnes significatives dans mon enfance). J’ai donc décidé consciemment de ne plus débattre avec cette voix dans un dialogue mental interminable afin de me ramener dans le moment présent. 

Ma respiration

C’est l’outil le plus puissant qui soit. Juste réaliser que nous avons une pensée qu’on ne souhaite pas encourager, et se recentrer dans le moment actuel.

Je suis dans un restaurant, les nappes sont beiges. Je respire profondément, j’apprécie ce petit moment de courte détente dans ma journée, entre deux rendez-vous professionnels. Puis je prends le temps de prendre contact avec mon moi. Comment je me sens physiquement ? Ce qui m’habite (mais sans l’alimenter).

On peut aussi y ajouter un ancrage physique, mettre sa main sur sa poitrine, sur son cœur ou sur son ventre et sentir le mouvement induit par la respiration. Quand je remplis mes poumons d’air et que je les vide. En un rythme perpétuel et rassurant.

Surligné

L’ancrage physique est un truc que j’ai appris lors de ma formation Enfin, je sais quoi faire d’Enfant Mode d’Emploi 

Pas facile

Ce n’est pas facile tous les jours. À tout moment. Ça m’arrive encore d’être trop dans ma tête pis de capoter un peu tellement je cours constamment après mon temps, mes enfants, les activités pis mon horaire trop chargé.

Mais bon, de plus en plus, j’y arrive.

Et je médite aussi, ce qui me permet de rester ancrée dans ce présent physique. C’est une grande aide dans ma vie de fou.

Une chose à retenir

Ce que j’ai remarqué, c’est à quel point on est sévère et dure avec les jugements internes qu’on a envers soi-même.

Et quand Julie m’a dit après quelques minutes : « Si tu savais comment tu m’as fait du bien de me dire que ce n’était pas grave ». Je me suis alors promis de me souvenir de ça.

C’est le message que je voulais vous passer aujourd’hui. Si vous pouvez seulement prendre quelques minutes chaque jour pour réaliser que vous faites votre possible, avec les ressources ou l’énergie que vous avez. Pis que vous êtes une bonne maman, une bonne blonde, une bonne humaine globalement.

Pis aussi de ne plus entretenir la voix mentale impitoyable qui critique et a toujours quelque chose de négatif à dire à votre sujet. 

Juste ça. C’est peu. Mais c’est tellement beaucoup.

Et vous, est-ce que vous vous sentez pressuré de prendre du temps pour vous par le reste de l’environnement et les réseaux sociaux ?

Vous sentez-vous coupables quand vous ne le faites pas ?

Vous pourriez aussi aimer

Abonnez-vous à mon infolettre!


 

Et recevez gratuitement l’outil « 20 informations incontournables à partager avec les intervenants de mon enfant »

 

Pin It on Pinterest

Share This