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Mars est le Mois des Magazines Jeunesses – MMJ2019

Mois des Magazines Jeuinesse, 7e édition

J’ai 41 ans, enseignante de sciences au secondaire et grande fan de magazines jeunesse. Je me rappelle encore avoir feuilleté la revue des Débrouillards et d’avoir regardé les émissions au temps de Gregory Charles et Marie-Soleil Tougas. Je suis l’enseignante qui a toujours une boite de revues scientifiques personnelles dans le coin de sa classe pour partager avec les jeunes. Une amie bibliothécaire nous a d’ailleurs offert un abonnement à des revues de Bayard jeunesse pour nos enfants et c’est avec ça que mon fils a appris à lire, à 4 ans.

Malgré le fait que je baigne dans le milieu de l’éducation et des sciences, c’est la première fois que le Mois des Magazine Jeunesse capte mon attention. Pourtant, je me rends compte que c’est déjà la 7e édition! Je trouve ça très intéressant comme idée et j’étais curieuse d’en savoir davantage.

Pour avoir plus d’informations sur cet événement, j’ai recueillis les propos de madame Isabelle Vaillancourt, éditrice des Débrouillards, des Explorateurs et de Curium.

D’abord, madame Vaillancourt, j’aimerais savoir ce qui vous a amenée à vous intéresser aux magazines scientifiques pour les jeunes. Comment en êtes-vous arrivée là dans votre carrière?

Je souhaitais être ingénieure physique, en fibre optique. Mais après ma maîtrise à Polytechnique, j’ai remporté, en 2002, le prix du jury de la Bourse Fernand-Seguin de journalisme scientifique. C’est un prix qui a changé ma vie, puisque j’ai fait le saut en vulgarisation scientifique. Et après un stage, j’ai rejoint l’équipe du Professeur Scientifix pour ne plus la quitter! Honnêtement, c’est le travail le plus amusant et gratifiant qui soit.

Pour vous, quelle importance a le magazine jeunesse comparativement aux livres?

D’abord, un magazine comporte des sujets variés; il y en a pour tous les goûts et chaque enfant y trouve son compte! Les textes sont morcelés et abondamment illustrés, ce qui facilite la lecture, surtout pour les lecteurs débutants, moins motivés, ou avec des difficultés d’apprentissage. Ensuite, on apprend! C’est l’avantage principal que nous rapportent les enfants : « J’ai appris plein de choses! ». Et ça commence très jeune, même avec nos magazines pour les tout-petits! Et enfin, un magazine, c’est interactif : on fait l’expérience, le bricolage, l’activité-nature ou la recette du mois, on rit des aventures de nos héros de BD préférés, on lit le conte « collé-collé » avec son parent le soir… Et cela, chaque mois!

Quel avenir entrevoyez-vous pour les magazines jeunesse? L’intérêt est-il toujours présent?

L’intérêt est là plus que jamais! Nous vendons chaque année plus de 800 000 magazines. Du jamais vu pour des magazines éducatifs! Les parents ont à cœur l’éducation de leurs enfants et les accompagnent dans leur apprentissage du monde.

Qu’est-ce qui distingue les magazines jeunesse d’aujourd’hui de ce qui était sur le marché il y a 10, 20 ou même 30 ans?

Il y a des similitudes et des différences.

D’abord, les similitudes : les enfants ont toujours la même curiosité. Ils sont avides de comprendre le pourquoi des choses. Ils doivent aussi apprivoiser les relations interpersonnelles et construire leur identité. Depuis leurs débuts, nos six magazines québécois accompagnent l’enfant et le parent dans ce développement.

Les enfants d’âge préscolaire, par exemple, resteront toujours fascinés par les personnages qui vivent des expériences semblables aux leurs, comme la garderie ou l’attente du Père Noël. Ils voudront toujours savoir « Où disparaît le soleil? » ou « Pourquoi on dit des mensonges? ».

Ensuite, les différences.

Dans la forme d’abord. Un magazine comme Les Débrouillards, par exemple, est visuellement plus dynamique qu’il y a 37 ans! L’enfant d’aujourd’hui, vivant dans un monde hyperstimulant, s’attend à de l’action et de la variété.

Les thématiques ont aussi évolué. Aujourd’hui, c’est l’environnement et la technologie qui préoccupent beaucoup les enfants d’âge scolaire. C’est un des autres avantages des magazines : ils sont toujours actuels.

Qu’est-ce qui a fait qu’il y a 7 ans, le Mois des magazines jeunesse a été lancé? Quel a été le déclencheur?

C’était pour mettre en lumière le magazine. Quand on pense à la promotion de la lecture, on pense souvent automatiquement aux livres. Je n’ai rien contre les livres, bien sûr. Mais le magazine éducatif a des avantages qui en font un outil extraordinaire pour l’apprentissage de la lecture et pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, comme je vous en ai parlé plus tôt. C’est d’ailleurs reconnu par de nombreux professionnels de l’éducation.

Y a-t-il une raison particulière pour laquelle c’est le mois de Mars qui a été choisi?

En effet. Le Mois des magazines Jeunesse suit de près la Semaine de la persévérance scolaire. Les magazines jouent un rôle éducatif majeur puisqu’ils donnent le goût d’apprendre. Combien de scientifiques aujourd’hui disent qu’ils le sont devenus grâce aux Débrouillards! De plus, mars est le mois de la relâche scolaire. Les gens ont donc tout le temps de venir lire nos six magazines gratuits sur le site mmj2019.ca, et de participer à notre formidable concours.

Quelles sont les activités spéciales proposées au cours de ce mois des Magazines Jeunesse?

Les jeunes peuvent participer au Marathon de lecture, en répondant aux questions en lien avec nos magazines, qui sont disponibles gratuitement en ligne. Il y a 2500 $ en prix. De plus, les classes peuvent participer à l’une de nos trois épreuves : « Dessinez votre héros », « Imaginez la suite d’une histoire » ou « Devenez reporter ». Les enseignants peuvent ainsi gagner 600$ de livres et jeux pour leur classe.

Si je vous laissais le mot de la fin, que voudriez-vous ajouter?

Qu’offrir un magazine, c’est non seulement gâter un enfant qui recevra un cadeau 11 fois par an, mais c’est investir dans son avenir. Quand on dit « Un enfant qui lit est un enfant qui réussit », ce n’est pas qu’une phrase toute faite, c’est réellement un investissement que vous faites dans l’avenir d’un enfant. C’est l’ouvrir sur le monde.

En conclusion

Le Mois des Magazines Jeunesses est une belle occasion de se familiariser avec ce qu’il y a sur le marché pour les jeunes. À la maison, nous avons été abonnés à Popi, qui s’adresse aux enfants de 1 à 3 ans et à Les Belles histoires est livré à chaque mois pour mon grand de 6 ans. On se rappelle tous de la revue Les Débrouillards, j’en suis certaines, mais une foule d’autres aussi. Mars est un excellent mois pour en découvrir de nouveaux!

Quels magazines ont fait partie de votre jeunesse?

Trouvez-vous que c’est important que les magazines soient présents dans la vie de vos enfants? Pourquoi?

Karine Guy, Atypiquement Parfaite

Collaboratrice de Mamanbooh

Divulgation : Pour la rédaction de ce billet, j’ai eu la chance de recevoir des magazines jeunesse de la part de Bayard Jeunesse Canada, mais comme toujours, le contenu de ce billet m’appartient et reflète mon opinion personnelle à titre de collaboratrice de Mamanbooh.

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