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La « terrifiante » entrée au secondaire…

La "terrifiante" entrée au secondaire... par Rosalie, 13 ans

Où sont nos adolescents? Que vivent-ils? Comme se passe leur passage au secondaire? Comment mieux les comprendre? Pourquoi ne pas leur donner une voix? C’est exactement toutes ces questions qui sont à l’origine de ces nouveaux textes sur l’adolescence, écrits par des adolescents. Je vous présente le premier d’une série, celui de Rosalie, la jeune fille d’une bonne amie.

Cela fera bientôt un an que j’entrais pour la première fois dans ma nouvelle école secondaire: une énorme polyvalente accueillant 2500 élèves avec trois étages et des corridors que je croyais expressément conçus pour se perdre! J’étais terrifiée, me voyant déjà courir partout en cherchant désespérément mon local de cours. Pourtant, j’avais eu une visite guidée de l’établissement et ma sœur, qui étudiait à cette école, m’avait bien expliqué comment me rendre à mes cours. Toutefois, j’avais l’impression que tout cela s’était effacé lorsque j’ai mis pied dans ce « labyrinthe »! Finalement, je me suis rendue compte que tout est assez simple.

Dès qu’on connait la base du système de numéros de locaux, on s’y retrouve! De toute façon, des membres du personnel circulent en tout temps, il leur fera plaisir de guider des élèves en détresse! De plus, si un d’entre eux arrive en retard à sa première journée du secondaire, les professeurs vont lui laisser une chance!

Les scénarios catastrophes VS la réalité

J’avais le privilège d’être accompagnée par mes amies du primaire. Nous n’étions pas beaucoup à connaître d’autres élèves. Tous les autres étaient entourés d’inconnus, mais à l’heure du midi, certains mangeaient ensemble! Cela m’a fait réaliser qu’il ne faut pas avoir peur d’aller vers les autres, surtout lors de la première journée du secondaire. Cela permet de se sentir plus en confiance, de se faire de nouveaux amis et de s’aider à se retrouver dans l’école!

Je me questionnais aussi sur mes cours. Moi qui s’en allait dans un programme enrichi, je m’attendais au pire: des montagnes de devoirs dès la première journée d’école, de la matière cent fois plus difficile qu’au primaire, des prises de notes qui donnent mal aux mains à force d’écrire, des profs super exigeants et des examens chaque jour! Disons que l’anxiété ne m’aidait pas! Pourtant, tous mes scénarios catastrophes ne sont pas produits. Oui, c’est vrai que les devoirs et les examens sont plus abondants au secondaire qu’au primaire, mais au fond, il n’y en a pas tant que ça et on s’y habitue! Aussi, en première secondaire, on fait beaucoup de retours sur la matière qu’on a déjà apprise, surtout en mathématiques et en français.

Et lors de ma rentrée, les cours consistaient à des activités pour se présenter, et non pas à des tests-surprises ultra-méga compliqués comme on voit dans les films, ou bien des cours super chargés! Pour les prises de notes, il ne faut vraiment pas s’en faire avec cela! Souvent, on reçoit des documents où il faut écrire les mots manquants. Les profs savent que nous ne sommes pas habitués à cela et sont compréhensifs! De plus, nous avons un tuteur, qui est là pour nous aider et nous écouter!

Lisez les coups de coeur de Mme Isabelle, enseignante de français au secondaire, ici!

Le fameux cadenas

 Ce dont je me méfiais le plus à la rentrée n’était nul autre que les casiers! Au primaire, tout était facile! Il y en avait un pour chaque élève et pour l’ouvrir, on tirait sur une poignée et hop! le tour était joué! Mais au secondaire, nous le partageons et nous devons l’ouvrir en débarrant un cadenas! Donc, à la première période, j’ai reçu une feuille avec le nom de mon « colocataire de casier » ainsi que mon code de cadenas, mais la méthode pour l’ouvrir n’était pas expliquée! Il fallait commencer à droite ou à gauche? Combien de tours fallait-il faire? J’étais terrifiée à l’idée de ne pas pouvoir débarrer mon cadenas et de ne pas récupérer mes précieux cartables!

C’est pourtant ce qui est arrivé! Ma tuteure nous avait expliqué comment cela fonctionnait, mais moi avec ma mémoire courte, j’avais oublié mon code et comment il fallait s’y prendre pour le débarrer, en plus que la feuille où la combinaison était écrite se situait… dans mon casier! J’ai essayé de retrouver celle avec qui je le partageais, mais sans succès. J’étais sur le point d’exploser quand une de mes amies m’a rappelé que ma tutrice avait pris en note tous nos codes. J’étais sauvée! De toute manière, le pire scénario aurait été que mon cadenas se fasse remplacer par un autre, c’est tout!

Moins pire qu’on l’imagine!

À la fin de la fameuse journée, j’ai réalisé qu’on se fait bien des idées négatives au sujet de notre entrée au secondaire alors que, dans le fond, tout s’est bien passé! De toute façon, il reste toute une année scolaire pour se faire des amis, apprendre à ouvrir notre cadenas, se retrouver dans l’école… Il faut prendre ce jour comme un autre et s’il arrive quelques mésaventures, ça fait juste plus d’anecdotes à raconter!

Alors, prêts pour une rentrée au secondaire hallucinante?

Rosalie, 13 ans

Collaboratrice

 

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