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J’ai mal à ma mère

J’ai mal à ma mère. J’ai mal à la mère que je suis. Ou que je ne suis pas. Le titre est venu tout seul, mais en cherchant sur le net, j’ai découvert que je n’en suis pas l’auteure, pourtant, cette expression m’habite à 100%. Toutes les fibres de mon corps crient.

C’est un mélange de peine, de tristesse et de colère qui m’étouffent. Me serrent à la gorge. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour comprendre, pour réfléchir, mais ce soir, j’ai mal. J’ai le réflexe de chercher ce que j’ai fait, ou pas fait, pour en être là. L’incompréhension et la culpabilité sont les premiers sentiments qui me viennent. C’est fort, laid et puissant, tout aussi fort, puissant et beau que l’amour que je porte pour mes enfants.
Ce soir, je ne sais pas vraiment quoi faire, quoi dire, quoi écrire… Je serais probablement mieux de prendre un bain bien chaud avec un livre pour tout oublier, laisser la fatigue m’envahir et me coucher tôt. En même temps, c’est animée par ce genre de sentiment que j’ai commencé à écrire il y a environ deux ans. Alors, pourquoi ne pas venir ici, me confier?
Peut-être parce que depuis plusieurs mois, voir la dernière année, mes billets se sont allégés, je vous partage aussi mes passions, mon côté créatif et que je suis devenue une personne à part entière. Pas moins maman, mais aussi une fille, une femme qui chemine, qui essaye de trouver des solutions, de l’équilibre, du bien-être.
L’automne dernier, j’ai eu la chance de participer à la soirée Jasette de Coup de Pouce et une phrase de Nicole Bordeleau m’apporte beaucoup de réconfort depuis. Elle lui vient d’une de ses étudiantes qui lui avait dit quelque chose du jour  » Ma vie ne va pas bien, mais moi, je vais bien ». Je pense que cela me représente bien. Sauf peut-être ce soir. Ma vie est difficile et moi, je trouve ça difficile…
Pourquoi? Parce que nous venons de passer encore une partie de la journée à Ste-Justine pour mon Fiston, que les deux r.v. initiaux vont se transformer en un nouvel abonnement et que nous n’en avons absolument pas envie. Que mon intuition de maman vient d’être reconnue, mais que j’aurais aimé mieux passer pour une maman-poule.
Ce soir, j’ai mal à ma mère, deux fois plutôt qu’une…

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