Si ce matin, quelqu’un m’avait dit que je raconterais une histoire de fumier, je ne l’aurais pas cru et pourtant, c’est bien le sujet de mon aventure que je vous partage ce soir, une tranche de vie parfumée à souhait!
Une journée bien ordinaire
J’ai eu une journée bien ordinaire, du genre que j’ai travaillé fort, sans avoir assez avancé, je suis fatiguée, ma maison manque d’amour (pas juste elle en fait!) pis je me suis permis une petite pause sur mon état d’âme vers 14h00, essayant de me motiver à sortir enfin dehors pour vrai, pas juste pour les besoins du chien!
On sort marcher ou pas?
Je suis finalement sortie dehors juste avant l’arrivée de mon fils et là, quand souvent cela m’arrive, je n’avais plus le goût de rentrer! Après avoir été chercher un ami au village pour jouer avec Fiston dans l’bois, je me suis dit: « tiens, je vais aller voir la fameuse cabane! ».
Vivre à la campagne au temps des labours
Pour y arriver, je devais traverser le rang, un premier champ et enfin, entrer dans la forêt. En chemin, je me suis arrêtée, je voulais prendre une photo et l’envoyer à mon amie Geneviève Jetté de La Récréation pour l’encourager, parce que oui, des fois, on a besoin de motivation et quand on en reçoit, on est reconnaissant!
Une lichée de fumier
Je me suis donc accroupie pour faire un selfie en invitant mon chien à me rejoindre pis là…j’ai eu droit à beaucoup d’amour: toute une léchée pleine de terre et de fumier (en fait, je pense qu’il y avait juste du riche fumier de vache, mais je trouve ça vraiment dégueu quand j’y pense!).
Deux choix: en rire ou en pleurer?
Argh, c’est tellement dégueulasse et…drôle! Pis quand je regarde les photos prises en rafale, bien, je trouve ça drôle, du coup, je me sens moins babouneuse/à bout/tannée/spm. Et comme je ne me prends pas du tout au sérieux, bien j’ai décidé de partager mon aventure avec générosité et humour!
Maintenant, faut que j’aille me laver, pis me coucher, parce que sinon, demain, je serai encore fatiguée, etc., mais ça fait longtemps que le goût d’écrire une tranche de vie était plus fort que mon besoin de repos.