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Capucines, melons et concombres citrons

Ma dernière récolte!*

Il y a 3 ans, j’ai découvert que jouer dans la terre, planter, semer, désherber, tailler, organiser, et créer était assez intéressant. Que ça me permettait de faire le vide, de me centrer, de prendre du recul. Que j’en perdais même la notion du temps.

Pour une maman débordée et un tantinet anxieuse, c’était une trouvaille des plus précieuses. En fait, j’y ai pris goût de jour en jour, de saison en saison et maintenant, j’aime tellement ça que je partage maintenant ce loisir avec mes enfants, particulièrement mon fils qui a un intérêt réel pour le jardinage et la nature en général alors que ma fille aime ça s’il y a une touche de rose et que les insectes sont en pause.
J’ai pourtant des antécédents prometteurs, mes grands-parents maternels étaient des cultivateurs et ma grand-mère avait une savoir encyclopédique des fleurs. Ma mère a toujours eu le don de transformer une cour banale et triste en un lieu accueillant, fleurit et intime. Mais moi, j’avais peur des bibittes (un voyage en Afrique a guéri cette maladie), peur de me salir et de suer! À 19 ans, après avoir passé un été à pelleter du fumier en Haute-Savoie et de m’occuper des plates-bandes de la mairie, je suis revenue écoeurée pour un bon 10 ans.
Alors qu’aujourd’hui, je fais des semis pour m’amuser et voir mes enfants s’émerveiller, j’ai même poussé ma chance en en faisant avec ma classe et celle de ma collègue, et même à 10 ans, je découvre que faire pousser ses propres fascine encore. Surtout quand ça pousse à raison de 2 cm en une petite journée de classe!
Je suis un peu triste quand je pense à mes plantes et mes arbres de notre ancienne maison. Ayant déménagé en hiver, j’ai tout laissé là-bas. Mes merveilleuses clématites, mes heuchères, mes graminées, mes oreilles d’agneau, mes pics-pics bleus, mes hostas, etc… En même temps, je me dis que c’est l’occasion de repartir en neuf, à tous les niveaux.
Heureusement, il y a aussi les amies qui nous offrent des vivaces et des plants pour notre jardin. Ce dernier est plus grand que mon ancienne cour, il mesure 24 pieds par 17 (pourquoi pas 16!?!). Il porte officiellement son nom de jardin-bonheur depuis aujourd’hui alors qu’il a accueilli mes nouveaux plants de légumes, de fruits et de fleurs comestibles. Aidée de Fiston, j’y ai même installé un système d’arrosage. C’est du sérieux!
J’avais plusieurs semences, mais je ne sais pas si nous allons y ajouter carottes, petits pois et oignons, il ne reste pas beaucoup de place et demain, c’est déjà le premier juin. Alors, pour le moment, nous avons 10 plants de framboises, 12 de fraises, de la rhubarbe, de la ciboulette, de la roquette, des concombre citrons, libanais et anglais, des tomates de toutes les couleurs, des cerises de terre, des tomatillos mauves, des citrouilles blanches et oranges, du melon d’eau et du cantaloup, des capucines, des vieux garçons, etc…
Ma maison est délaissée (façon polie pour dire que c’est le gros désordre!), je n’ai pas le goût de cuisiner et dès qu’il fait beau (plutôt rare), je joue dans mes fleurs. Il y en a tellement et c’est si grand. Je suis en période de stage, je fais des essais et des erreurs, mais le plus important, c’est que j’aime ça. Que c’est bon pour moi. Que ça me rend zen… Même si j’ai un vrai look d’habitante, que mes mains et mes pieds sont affreux, j’aime ça!
Et, le pire qu’il peut m’arriver, ce que le tout finisse au compost,
idéalement après consommation et sinon, en cas d’échec,
de sécheresse ou de maladie, avant…
* Mes beaux légumes viennent de la Ferme Mi-Vallée, à côté de chez moi. Si vous passez dans le coin, allez-y, ils sont délicieux!

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