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Bloguer: les bonnes pratiques existent-elles?

Il y a un mois,
j’ai découvert que j’avais un sérieux problème de fourmis charpentières. Mon
amie Caroline, de Maman consomme, venait de vivre une
expérience similaire. Elle a eu la gentillesse de me mettre en contact avec V Extermination, en qui elle avait confiance.
Après des échanges, j’ai accepté de collaborer avec eux: ils sont venus
examiner la situation, m’ont offert leur service et un cachet et moi, j’ai
partagé en temps réel, mais aussi après, sur mon blogue cette aventure dans
deux billets.
Bloguer: les bonnes pratiques existent-elles? par Julie Philippon, Mamanbooh
Les fameuses listes de choses à faire: parler des bonnes pratiques en faisait partie!Je n’ai rien
inventé. Je n’aurais pas jasé de ce sujet autrement. C’est le genre de
collaboration que j’aime faire. Collée sur ma réalité, originale et
authentique.
Contenu commandité

On parle beaucoup
de contenu commandité par les blogueurs ou influenceurs (du placement de
produits, il y en a toujours eu, des fois subtiles, d’autres moins, depuis les
débuts de la télévision), que parfois, certains en abusent, que d’autres ne
sont pas transparents, qu’on devrait l’indiquer lorsque ça l’est ou pas,
etc.
Pour ma part,
depuis que je blogue que je partage des coups de coeur et des trouvailles qui
aident notre quotidien, qui me font du bien, etc.
Bloguer: les bonnes pratiques existent-elles? par Julie Philippon, Mamanbooh
Écrire, partout, tout le temps, sur n’importe quel médium, c’est un peu ça ma vie!
Avec les années,
des fois, je reçois des envois média (ça veut dire que certains médias,
journalistes, blogueurs, personnalités, etc., sont ciblés et qu’ils reçoivent
des produits ou des invitations pour un évènement), on me demande parfois la
permission, d’autres pas.
Comment faire la part des choses ?
J’en parle quand je
trouve cela intéressant pour moi ou ma communauté. J’utilise toujours une façon
de préciser que c’est un cadeau, une invitation, un voyage de presse, un
goodies, etc. Que ce soit dans la mention sociale ou encore, avec des hashtags,
ex. #gift.
Si j’ai une entente
officielle et que je reçois un cachet ou des avantages (ex. un week-end de
presse en famille en Charlevoix), je nomme toujours que c’est une collaboration,
avec le hashtag #collabo. À la fin
de mes billets, on retrouve aussi une divulgation.
Comme je suis
hyperactive, que j’ai de multiples intérêts et passions, que je suis toujours à
la recherche d’idées qui pourraient faire une différence dans mon quotidien, je
suis aussi une grande consommatrice et je partage beaucoup de trucs qui
viennent de mes propres achats faits au courant des années, ou encore,
précisément pour un besoin « X », une activité « Y » ou
disons-le, sur un coup de tête !
Bloguer: les bonnes pratiques existent-elles? par Julie Philippon, Mamanbooh
Une réunion d’équipe, pour un blogueur, des fois, ça se passe dans ton sous-sol, en pyjama!
Le bon hashtag ?
J’ai des amies
blogueuses qui ont commencé à utiliser d’autres hashtags comme #achetéavecmessous, mais je ne suis pas
super à l’aise avec, ce n’est pas clair pour moi encore pourquoi dans ma tête, je
sais juste que je ne me vois pas ajouter cela à 95 % de toutes mes mentions.
Des fois, je
regarde avec du recul mes propres statuts ou mentions sociales et je me dis, on
dirait tellement que c’est commandité, quoi faire quand ça ne l’est pas ?
L’intérêt du hashtag serait peut-être justifié dans de telles situations ?
Pour le moment, je
préfère faire le contraire et identifier quand je parle d’un truc pour lequel j’ai
reçu un « avantage », un cachet, une compensation, etc. J’ai toujours
été vraie, authentique, comme un grand livre ouvert et je souhaite le rester.
Mauvaises pratiques
Quand je vois
ailleurs des publications mettant de l’avant des produits reçus ici, à la maison,
sans que cela soit mentionné d’une façon ou d’une autre, des fois, ça me
chicote. Il est possible que cela soit un « adon », mais quand tout
est « stagé », c’est louche. Comme lectrice, j’avoue, je n’aime pas
ça. Comme blogueuse, encore moins, c’est quelque chose qui nuit à crédibilité
de tous.
Même chose pour toutes
les autres mauvaises pratiques : achats de likes, de fans, etc. On voit
même des gens utiliser des robots pour suramplifier (je voulais écrire booster)
leurs statistiques ou encore, les falsifier, à la main. Je ne
comprends pas pourquoi certaines personnes le font (en fait, je comprends
pourquoi, mais moralement, je suis contre, tellement contre). Ce qui me chicote
encore plus ? C’est que les « marques » et les compagnies qui
les représentent endossent de telles pratiques. Ça me donne mal au coeur,
vraiment.
Bloguer: les bonnes pratiques existent-elles? par Julie Philippon, Mamanbooh
Bloguer, c’est parfois concilier travail-famille et RÉNOVATIONS!
Sans parler de ceux
qui copient du contenu, sans gêne ni mention. Ça ne veut pas dire que nous ne
pouvons pas parler d’amour ou d’une recette avec originalité, même si ces
sujets ont été plus qu’exploités jusqu’à maintenant, mais de là à prendre
textuellement du contenu d’un autre, parfois même les photos, c’est du vol.
Mon engagement
Alors, j’avais le
goût de vous partager ma réflexion qui dure depuis plusieurs mois, sur le
sujet. Il n’existe pas d’ordre professionnel ou d’association pour les blogueurs,
de formation officielle reconnue et tout le monde peut bloguer.
Le fait que cela
soit ouvert à tout le monde, je trouve que c’est extraordinaire. Tu as quelque
chose à dire et à partager ? Tu peux le faire en bloguant. Par contre, ce
n’est pas parce que tout le monde blogue que c’est toujours bien fait. Il
manque d’éducation à ce sujet pour sensibiliser autant les blogueurs que les
lecteurs.
Bloguer: les bonnes pratiques existent-elles? par Julie Philippon, Mamanbooh
La fois où dans un événement, Saskia Thuot était toute contente de me reconnaître (et moi, j’étais tellement gênée!)
Moi, depuis mes
débuts, je ne fais pas de cachette, mais j’avoue, je n’avais même pas pensé que
cela était possible, qu’il y avait des façons d’avoir du succès ou de la
visibilité plus vite, en mettant nos valeurs de côté. Je ne suis peut-être pas
assez « business » ou compétitive ?
Votre engagement
Ensuite, c’est une
question de bonne ou de mauvaise volonté. C’est un choix qui appartient au
blogueur d’être honnête ou pas. D’être transparent ou pas. D’avoir de bonnes pratiques
ou pas.
         Est-ce que du contenu authentique peut être en même temps commandité ?
 
Ensuite, ça vous appartient, comme « lecteur »,
comme « agence de communication » et comme « marque » d’endosser
cela ou pas
.  Je ne suis pas vraiment
geek, je ne connais pas toutes les façons de vérifier s’il y a des abus ou pas,
mais je sais que cela est accessible. Particulièrement pour les grosses
compagnies qui ont assez de budget.*
Et vous, mes
lecteurs ? Mes collègues,
qu’en pensez-vous ?
Pour aller plus loin, lisez :
Sur le site Le cahier,
plusieurs textes sur le métier de bloguer, dont celui-ci, de Camille Dg, ou
encore celui-là,
dont une « présentation de la
manière qu’ils ont choisie pour que ça soit toujours clair pour leurs lectrices
 ».
La blogueuse Béatrice Bernard-Poulin, du site, Eille,
la cheap 
, a déjà abordé le travail d’un blogueur (ainsi que les
bonnes pratiques) dans ce billet, Donc, tu veux
lancer un blogue ?
ainsi que quelques fois à différents endroits.

 

Le billet, Achat
de trafic : comment reconnaître cette pratique malhonnête ?,
du
site Maman inspirée, de Geneviève Lévesque, fait
aussi une belle réflexion sur les mauvaises pratiques.

Il existe des milliers de blogues hyper intéressants et cela, pour presque tous les goûts. Il est possible de trouver des formations, de faire des lectures, d’acheter des eBooks* et plusieurs autres services pour mieux comprendre tous les aspects du métier de blogueur.* Il y a plusieurs façons de l’écrire et je n’arrive pas à trouver laquelle a raison!

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