Hier soir, j’ai écrit un billet pour mon blogue chez Sympatico.ca. Je dois y « jaser » d’actualité… Le bébé de Kate est né, mon père est mort, je ne sais pas si c’est assez actuel, mais c’est ce que j’avais dans le ventre. Voici le début:
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Vivre et mourir à l’ère des médias sociaux
Par Julie Philippon le 22 juillet, 2013
Alors que le monde entier a suivi la grossesse, de long en large, du dernier poupon royal, je me questionne sur la présence des réseaux sociaux entourant les moments les plus importants d’une vie: soit la naissance et la mort des individus.
Il y a plusieurs semaines que le sujet me titille…
Alors que le père d’une amie était en train de vivre ses dernières heures, j’avais partagé un avis de recherche pour retrouver sa soeur absente depuis plusieurs années. Mon statut sur Twitter avait été rapidement partagé plus de 200 fois, j’avais été surprise par cette solidarité d’inconnus envers d’autres inconnus. Malheureusement, nous n’avions pas réussi à réunir ces deux personnes à temps, mais je gardais de cette expérience un sentiment d’espoir, un bel exemple de bonté humaine.
Depuis que je suis sur Facebook, j’ai vu nombre d’histoires d’amour se faire et se défaire, j’ai suivi plusieurs grossesses, des tests positifs aux premiers pas, j’ai appris aussi les maladies des uns, les départs trop rapides des autres, les grosses peines comme les grandes joies, les premières maisons, etc.
Dernièrement, j’ai même eu la chance de suivre l’accouchement d’une amie, ayant l’impression de rentrer dans cette intimité feutrée, me sentant privilégiée d’apprendre pleins de petits détails comme si j’y étais.
Ce n’était pas du voyeurisme, j’étais vraiment de tout coeur avec elle, même si plusieurs kilomètres nous séparaient, je me sentais proche et solidaire. Sans internet et les réseaux sociaux, je n’aurais jamais pu vivre ces beaux moments plein d’émotions et supporter ainsi mon amie pendant son travail et surtout depuis son retour à la maison.
La suite se trouve ici. J’y parle de mon père, des derniers mois et surtout des dernières heures où je reçois tellement de support virtuellement.
En passant, merci à vous tous, pour tout.
Juliexx