Cette semaine, j’ai eu l’occasion de retourner dans La belle pour un congrès. Le premier soir, j’ai laissé ma copine allez souper et je suis repartie en perlinage toute seule. Comme avant.
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Québec la nuit
Il y a longtemps, dans une autre vie, je venais presqu’une semaine par mois, j’y avais mes amis, mes lieux chouchous, mes coups de coeurs, mes rituels et mêmes mes habitudes…
J’étais fascinée par l’histoire qui nous narguait à chaque coin de rue, les montagnes au loin, la puissance du fleuve, et la nature toute proche.
Je suis revenue quelques fois, avec un nouveau chapeau, celui de la soeur et de la nouvelle maman. Choisissant les endroits qui accueillaient les enfants avec le sourire.
J’ai marché, humé, regardé et ouvert grand mes yeux. J’ai même été prise pour une touriste (moi!?!) alors que je m’amusais à prendre quelques photos. Il faisait froid, je n’étais pas assez bien habillée, mes joues piquaient et mes doigts ont gelé. Mais j’étais bien.
Seule, je me suis prise quelque chose pour souper, je suis retournée à ma chambre, un brin nostalgique, réalisant le temps qui passe, mais heureuse d’être toute seule, ayant aucune obligation, même pas de connection internet!
Le silence comme compagnon, les lumières de la basse-ville comme paysage et un grand lit juste pour moi, blanc et vaporeux.