La rentrée scolaire, surtout la première, est un moment des plus angoissants pour toute la famille. Pourtant, il existe plusieurs petits trucs qui peuvent rendre cette rentrée plus facile et agréable. Autant pour vos petits trésors que vous-mêmes!
Et comme j’avais beaucoup trop de choses à vous partager au sujet de la fameuse rentrée scolaire, j’ai finalement décidé de diviser mon texte en deux parties, dans la première, je vous explique à quoi ça sert la maternelle, je vous parle d’organisation, du futur environnement, de choisir ses batailles, d’autonomie, des lunchs et de la routine!
« Votre enfant développe des habiletés qui l’aideront à vivre en groupe tout en stimulant sa curiosité intellectuelle. En plus d’acquérir des connaissances, il sera invité à vivre de nouvelles expériences dans un environnement et un contexte stimulant.En progressant dans ses apprentissages, votre enfant devient davantage capable d’utiliser son jugement et de faire les bons choix pour avancer dans la vie. » Information à l’intention des parents – Votre enfant entre à la maternelle
Réduire la fatigue au maximum les premières semaines
La rentrée scolaire est en soi déjà assez fatigante, non? Et si on se facilitera la vie en réduisant l’horaire des premières semaines en annulant toutes les thérapies, les examens et autres rendez-vous (la plupart des intervenants comprendront sans difficulté)?
Pas besoin non plus d’avoir des activités parascolaires, sportives et artistiques chaque semaine ! On peut même attendre peut-être la prochaine session pour se donner le temps de s’adapter. Les bibliothèques, les services des loisirs et autres organismes offrent des activités ponctuelles qui ne demandent pas d’engagement, pourquoi ne pas en profiter !
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Si on a la chance de pouvoir jouer avec son horaire ou d’avoir un réseau, on peut aussi essayer de réduire la longueur des journées des enfants. Par exemple, s’il pouvait ne pas arriver avec l’ouverture du service de garde et partir à à 17h58. Mais, si c’est votre réalité, EJECT la culpabilité, vous n’en avez pas besoin. Votre enfant vit aussi de belles choses en dehors des heures de classe, il y a toujours des façons de s’organiser.
Veiller à la sécurité
Côté sécurité, affichez vos couleurs! On a souvent peur d’être trop protecteur, si c’était une façon d’éduquer et d’éviter des incidents? En plus des noms, ajoutez une photo de votre enfant quand c’est possible (boîte à lunch, sac d’école, agenda). À défaut d’être capable de se reconnaître et/ou de dire son nom, un adulte ou un autre élève pourra rapidement identifier votre enfant.
En cas de conditions médicales, d’allergie, procurez-lui un bracelet médical et, quand c’est possible et utile, identifiez la maladie ou le handicap. Même si ce n’est pas facile, mettez votre gêne de côté et présentez-vous aux différents intervenants. «Bonjour, je suis la maman de…, mon enfant a telle(s) problématique (s), si vous avez des questions, je suis toujours disponible pour vous éclairer, je vous souhaite une belle rentrée scolaire, etc.».
Aidez-les à vous partager leurs journées !
Parfois, on doit jouer au détective pour savoir ce qui se passe à l’école (ma fillette ne parlait pas encore à sa rentrée). Mais les yeux de nos enfants ne nous trompent jamais : ils brillent toujours après une belle journée. Dans le cas contraire, on peut se questionner. Est-ce la fatigue ? L’adaptation ? Ou mon enfant vit quelque chose de difficile?
Pourquoi ne pas profiter de la rentrée scolaire pour prendre des photos de votre enfant, de ses compagnons, de son enseignant, de la cour d’école, etc. Pour ensuite faire un retour avec lui. Vous pouvez aussi demander une liste des élèves de la classe pour l’aider à apprendre les noms, les identifier quand il vous raconte sa journée.
Faire équipe avec les autres intervenants
Si votre enfant est déjà suivi dans un centre de réadaptation ou avec d’autres spécialistes, vous pourriez leur demander de venir à la mi-septembre rencontrer l’équipe-école et les compagnons de classe pour démystifier le tout et, même, échanger des trucs.
Rappelons-nous, ça prend un village pour élever un enfant et ce village, c’est nous. C’est vous, les proches qui l’entourent à la maison. Mais aussi tous les intervenants qu’il croisera tout au long de la journée. Pour un petit, ça en fait beaucoup d’un coup : les camarades, le conducteur de l’autobus, son enseignant (ou ses enseignants), les surveillants du midi, les éducateurs du service de garde, les spécialistes, le personnel de l’administration, le concierge, etc.
Sensibiliser les gens à la réalité de votre enfant
Votre enfant a des besoins particuliers ? Une allergie ? Un handicap ? Il n’est pas encore propre et il lui arrive d’avoir des accidents ? C’est important d’en informer le personnel enseignant. De ne pas avoir peur du jugement, au contraire.
Il existe depuis quelques années une grande variété de petits livres qui d’adressent aux enfants ayant comme sujet la différence, les handicaps, les maladies, les allergies et autres problématiques. Certains s’adressent directement à la clientèle du préscolaire ou des jeunes lecteurs. Empruntez-les ou achetez celui qui colle le plus avec votre réalité. Vous pourrez en offrir un à la classe ou même au service de garde quelques jours après la rentrée.
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On peut aussi être prévoyant en envoyer, par exemple, un kit d’urgence pour un « accident » avec des serviettes humides, des vêtements de rechange, un sac pour déposer le tout et surtout, n’oubliez pas les bas!
Informez votre enfant où sont les choses, comment les utiliser, quoi dire, quoi faire, à qui en parler. Pas pour le stresser, mais plutôt l’outiller, lui donner confiance et lui montrer que ce n’est pas la fin du monde.
Bonne rentrée scolaire, faites-vous confiance, ça va bien aller!
Julie xx
Pour aller plus loin:
- Programme de formation de l’école québécoise – Éducation préscolaire – Enseignement primaire (Programme intégral, 354 pages)
- Information à l’intention des parents – Votre enfant entre à la maternelle (Version pour les parents (5 pages)
- Les journées pédagogiques au primaire
- Allo prof Parents
