Depuis 2010, je choisis un mot-phare qui me portera la prochaine année, et ce, sous différentes formes.
Je n’ai rien inventé, mais…
Je n’ai rien inventé, il semblerait que ce rituel existe depuis plus 4 000 ans, à l’époque de Babylone, alors que pour accueillir la nouvelle année, les gens étaient encouragés, à remettre les outils volés les derniers mois à leurs propriétaires!
Comme déjà j’ai écrit plus d’une quinzaine de fois sur le sujet et donné quelques ateliers de « Mot-phare » ou encore de « Roue de vie » et que je suis en train de faire l’exercice moi-même, je me suis dit que ça valait la peine de vous partager ma réflexion.
Rituels de fin d’année
Mes rituels de fin d’année m’aident à faire la transition, parfois même la paix, entre deux années, panser mes plaies, me préparer à accueillir de belles et bonnes choses pour la prochaine année.
Mot-phare, roue de vie, s’écrire une lettre, passer un papier sur lequel on a écrit le négatif qu’on souhaite voir partir dans une déchiqueteuse font tous partie de mes traditions annuelles.
Un mot-phare pour nous guider
Fin décembre (ou début janvier les années plus intenses), je choisis un nouveau mot pour inspirer la nouvelle année. Me guider vers quelque chose dont j’ai besoin, que je souhaite vivre au quotidien, qui me manque. Des fois, c’est quelque chose déjà présent, mais dont il faudrait que je lui donne plus de place, que je priorise!
Voir le verre à moitié plein
En général, je préfère regarder devant que derrière, mais je crois qu’il est important de réfléchir à la dernière année et à celle qui s’en vient. Premier défi? S’arrêter! Ou encore, prendre le temps de s’arrêter. Et lorsque je ne le fais pas, parfois, je ne vois plus le verre à moitié plein, on dirait que le négatif prend trop de place.
Pas de pression
Que cela soit fait de façon officielle et organisée ou pas, l’important, c’est de le faire. Avec les années, je ne crois pas qu’il n’y ait qu’une seule façon de faire. Je suis même plutôt convaincue que se mettre de la pression est une forme d’autosabotage pour moi. Alors, j’y vais maintenant quand je le sens, que ça soit à la fin décembre ou au début janvier.
Pourquoi se choisir un mot-phare?
Se choisir un mot phare, c’est une façon d’orienter la nouvelle année qui commence en reflétant ce dont nous avons besoin pour notre mieux-être physique et mental. Il nous guidera dans nos choix tout au long de la prochaine année. Comment? En nous inspirant à avancer vers un état souhaité, et ce, dans toutes les sphères de sa vie.
Juste pour nous!
C’est important de choisir un mot qui résonne en nous. Peu importe sa forme et ce qu’il représente pour les autres. Parce que des fois, « NOTRE MOT-PHARE » n’est pas « sexy » ou même beau, il sonne mal. Il peut même évoquer différentes significations, etc., mais…on s’en fout!
C’est pour nous, juste pour nous et non pour les autres que nous faisons cet exercice et vous savez quoi? Vous n’avez même pas besoin d’en parler si ça ne vous tente pas. Surtout si cela représente une source de stress ou de conflit, gardez ça pour vous!
Lui donner vie de façon symbolique
Une fois notre mot-phare trouvé, on l’immortalise en jouant avec notre mot ou les lettres qui le composent. On l’écrit à l’ordinateur ou au crayon. Et surtout, on l’affiche à un endroit stratégique pour ne pas l’oublier.
Une année, je me suis même acheté un pendentif où il était inscrit et chaque jour, je le portais sur mon cœur.
Ce que j’aime de ces rituels de fin d’année, c’est qu’ils ne coûtent rien. Ils m’aident à faire le point et à m’ancrer. Ça m’aide à revoir la dernière année et à rêver à la prochaine. Maintenant, il me reste à choisir mon mot-phare.
Quels sont vos rituels?
Besoin d’aide ou d’inspiration?
- Mon amie Manon Lavoie, de M comme Muses, vous guide par ici et c’est gratuit
- Je partage mes rituels chez Yoopa, à lire ici
- Mon amie Marie-Josée Guérin, de Mots en bulle, nous accompagne dans ce texte pour nous aider à trouver notre mot pour 2018.