Ce n’est pas parce que mes enfants ne sont plus des bébés que la routine du dodo est mise de côté chez nous, bien au contraire! Elle est simplement plus rapide, elle demande moins de supervision et ils se couchent juste plus tard!
Les incontournables de la routine du dodo
La routine du dodo commence souvent avec une douche. C’est plus rapide qu’un bain* et ça laisse donc plus de temps pour jouer ou lire avant de se coucher.
On met les pyjamas, on prend une collation avec les médicaments, on relaxe un peu en famille en regardant des livres, des émissions de télévision, des vidéos sur YouTube, on brosse les dents, on fait un dernier pipi et hop! Aux lits les enfants!
On les rejoint dans leurs lits pour un doux moment privilégié où l’on chante encore et toujours deux chansons. Oui! Oui! Et devinez quoi, ce sont les mêmes depuis plus de 8 ans.
Ensuite viennent les bisous, les câlins et si on est chanceux, Morphée s’occupera du reste sans qu’on ait à intervenir jusqu’au lendemain matin.
Les handicaps vs la routine du dodo
Mes enfants ont tous les deux différents troubles neurologiques, dont la dyspraxie et le TDAH. Mon fils n’a pas vraiment de difficulté motrice, mais pour ma fille, c’est différent.
Une heure avant le dodo, ils prennent de la mélatonine, une hormone du sommeil qui est souvent moins présente chez les personnes ayant un TDAH. De plus, certains médicaments pour traiter ce trouble nuisent à la qualité du sommeil.
Même avec beaucoup de bonne volonté et d’effort, les gestes du quotidien sont encore difficiles pour ma fille: brosser les dents, peigner les cheveux, s’essuyer, se laver, etc.
On doit donc choisir des bons produits qui lui facilitent la vie comme du shampoing sans larme dans un flacon facile à utiliser, une brosse à dents électrique, du dentifrice doux pour enfants, etc.
L’ajout d’un miroir dans la douche, d’un petit banc sur lequel elle peut s’assoir sont des petits gestes qui l’aident beaucoup et qui lui font du bien du côté de l’estime de soi. J’en parle dans un billet, Dyspraxie: trucs et astuces pour augmenter l’autonomie, si le sujet vous intéresse.
Des produits respectueux de nos valeurs
Mais Julie, pourquoi dis-tu que ça ne finit jamais?
Parce que je réalise que même si mes enfants sont plus grands, que la portion soins et hygiène est plus plus rapide, ils se couchent plus tard, ils ont toujours besoin de supervision ou de temps de qualité avant de s’en dormir.
J’ai donc l’impression que ça ne finit jamais en temps réel, alors que dans ma tête, ma « job » de maman est terminée, mais aussi parce que je réalise que moi aussi, j’ai besoin d’une certaine routine du dodo, même si ma soirée est amputée par la leur, j’ai besoin d’un espace entre le moment ou je m’endors et où je n’ai plus à penser à tout le monde, aux tâches ménagères, aux listes de TO DO, aux mandats à terminer, etc.
Et quand je ne le fais pas, après plusieurs jours, mes réveils sont de moins en moins agréables. La charge mentale prend trop de place, je perds un peu de ma joie de vivre et cela, n’est jamais bon. Ni pour ceux que j’aime ni pour moi.
* Comme Fillette fait de l’épilepsie et à d’autres difficultés motrices, ça demande aussi plus de surveillance si elle prend un bain (en fait, elle ne peut rester seule) et un peu d’aide parce qu’elle n’est pas encore 100 % autonome.
** J’ai eu la chance, dans le passé, d’en tester plusieurs.