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Quand ça va mal, ça val mal!

Vous savez, des fois, en quelques secondes, on dirait que notre équilibre précaire fout le camp, que les vents ont changé de bord, que d’idyllique, une situation devient un vrai chauchemar? Bien aujourd’hui, après une belle sortie en amoureux, alors qu’il faisait beau et que la vie était belle, ça a viré de bord en criant ciseaux.  
À notre retour, les enfants m’attendaient avec le kit de maquillage dans la porte d’entrée (note à moi-même, mieux le cacher la prochaine foi!), c’est ainsi qu’à peine déshabillée, je faisais un papillon pour ma princesse et un chevalier pour Fiston. Après une visite chez des amis avec les enfants (j’aurais dû retourner directement chez toi!), j’ai poussé ma chance en arrêtant à la nouvelle épicerie de coin qui venait d’ouvrir (qui dit ouverture dit gros party, gros spéciaux et  beaucoup trop de monde).
Quand mon fils a réalisé qu’il était toujours maquillé en preu chevalier, il a entrepris de s’auto-nettoyer le visage en frottant de gauche à droite, de haut en bas, sans s’arrêter (j’ai sous-estimé à quel point cela stressait mon fils de « sortir » maquillé et que j’étais pour payer au retour à la maison).  Quand il s’est rendu compte que sa technique de  démaquillage de donnait rien, il a mis en place une autre stratégie: cacher son visage avec sa tuque!   Efficace pour faire la marmotte,  mais très dangereux dans un stationnement, du haut de ses 6 ans, il a fini dans le carrosse.
Faire les courses ne fut pas si difficile jusqu’à ce qu’on arrive dans l’allée des interdits (boissons gazeuses, chips, chocolat & compagnie).   Tout d’un coup, je n’arrivais plus à répondre aux demandes, même si ma réponse était toujours la même: NON! (Bon, là, sachez que mes enfants ont encore plein de friandises de l’Halloween et qu’ils ont droit d’en prendre comme dessert après un fruit, une compote ou un yogourt, ils ne font pas pitié!). Il n’y avait plus de place pour circuler, la sueur me coulait au dos.
Après la longue attente aux caisses, c’est là que ça a commencé à vraiment mal aller.  On aurait dit que tout d’un coup, j’avais deux enfants de deux ans qui allaient dans toutes les directions, en plein stationnement, sans parler des gens qui avaient zéro patience et qui refusaient de nous laisser passer.  Une fois à l’auto de mon chum (les cadeaux de Noël sont toujours cachés dans la mienne!), la poignée de la valise m’est restée dans les mains!

Mon fils, plein d’initiative a commencé à lancer des items directement dans la valise (attention aux oeufs! Non, pas les pommes!), ma fille s’est assise à la place de mon fils, ce  dernier s’est mis à crier et moi, en voulant l’asseoir sur son banc pour partir au plus vite, j’ai mal calculé mon coup et hop! Son front a cogné le haut de la voiture.  Heureusement, il avait sa casquette d’hiver et le coup fut amorti par les 2 épaisseurs de laine, n’empêche, il hurlait de douleur et surtout de frustration.

#%?*&;?&;5±@£¤ak!!!   Il me restait des sacs à mettre dans la voiture et alors que je prenais le dernier, le plastique (pcq nos sacs étaient à la maison!) s’est déchiré, tout est tombé au ralenti, comme dans un film, le sac de raisins s’est ouvert et ces derniers roulaient sous les voitures sans parler des bleuets et des framboises.  J’ai ramassé le plus gros et nous sommes enfin partis.  Fiston pleurant, Fillette répétant sans arrêt « pourquoi? » et moi en me demandant ce que j’avais bien pu faire pour que ça aille aussi mal!

Et vous, ça vous arrive aussi de telles aventures? 
Si mes péripéties vous font rire, vous pouvez me lire ici

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