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Merci pleine lune…

Hier soir, c’était la pleine lune. Le saviez-vous? Avez-vous remarqué comment c’était beau? Moi, si je ne m’étais pas pas donnée beaucoup de mal à sortir pour aller prendre une marche en solo, quand les enfants dormaient enfin et que Papabooh gardait le fort, je ne m’en serais jamais rendue compte.

Une chance que je suis sortie, parce que la brillance et les couleurs de l’astre étaient vraiment splendides, toutes en nuances de jaunes et de roses lumineux.

Autant à l’aller qu’au retour, je pouvais la voir et je me suis mise à rêvasser. En fait, je me suis rappelée toutes les autres pleines lunes que j’ai eu l’occasion d’observer à différentes étapes de ma vie, comme un pélerinage ou un moment d’arrêt pour prendre conscience de qui je suis, d’où je suis et vers où je m’en vais.

Je me rappelle avoir commencé à faire cette exercice dans le grand nord québécois (où l’expression « the sky is the limit » prend tout son sens), au village le plus nord de la banquise qui s’appelle Ivujivik, j’étais en compagnie de d’autres jeunes professionnelles et nous faisions une balade au coeur de lune. C’était tellement beau et grand, que je suis tombée en réflexion profonde, hypnotisée par la voie lactée. J’avais 23 ans, je terminais un bac en enseignement, je venais de rejoindre mon conjoint pour cette aventure nordique de quelques mois et je partais bientôt pour un projet de coopération en Afrique de l’ouest. Je croyais que le gars avec qui j’étais depuis mes 15 était l’homme de ma vie, le père de mes enfants et qu’une petite vie de famille en banlieue m’attendait à mon retour de voyage*…

Depuis, bien des pleines lunes ont passé et hier, je me suis rappelée ce rituel de prendre un temps d’arrêt en contemplant seule le ciel. Cela fut bon et je souhaite renouer avec cette petite tradition histoire de prendre un peu de recul. Peut-être pas à tous les mois, de toute façon avec Mme Météo, ce n’est pas toujours réaliste et avec M. Le Monde, ce n’est pas toujours facile non plus! Mais, je vais essayer.

Merci vendredi pour cette balade sous la pleine lune, cette amie retrouvée, toujours là, mais que j’avais tout simplement oubliée…

*Pour l’histoire, disons que le célibat m’attendait à mon retour de voyage ainsi qu’une grande peine d’amour et d’amitié, mais qu’avec le recul (tiens, tiens), je sais que c’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver, qui pouvait m’arriver. J’ai aussi appris qu’on ne doit jamais rien prendre pour acquis!

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