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Quand Bachand rime avec HANDICAPANT!!!

M. Bachand,
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La maladie et les handicapes nous affligent déjà… Nous déboursons pour plein de services qui devraient être couverts, nous perdons du temps de travail, notre vie est un casse-tête pour boucler nos horaires et nos fins de mois. Il me semble qu’on en a déjà assez comme ça sur nos épaules, non!?! On n’avait pas besoin de ça…
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Tous les billets de stationnement (environ 12 $ la visite), les kilomètres qui s’additionnent, les frais pour faxer des formulaires ou des demandes (+/- 4 $ à chaque fois), les photocopies des rapport à distribuer pour les différents intervenants (20$ samedi dernier), les 800$ de médicaments prescrits et non remboursés (notre assurance rembourse 80%), les thérapies avec des professionnels en attendant d’avoir des services au public (entre 90 et 180 $ par semaine depuis Noël), les heures (je ne compte plus en minutes…) passées au téléphone pour prendre des r.v., confirmer des r.v., faire le suivi de certains dossiers et/ou entre les différents intervenants, les documents à lire, remplir, signer et à classer (j’avoue, j’ai perdu le contrôle), les « gadgets » pour faire de la désensibilisation sensorielle à la maison, les boîtes de pansements qui se vident trop rapidement, les minutes précieuses et payantes du cellulaire pour répondre à un appel du centre de réadaptation, la documentation et/ou les formations pour essayer de comprendre, etc…
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Et que dire de notre temps que nous ne passons pas au bureau ou en convalescence… Pour ajouter à notre stress d’avoir des enfants différents, de devoir vivre sur le qui-vive, des deuils à faire, des loisirs ou sports adaptés à des coûts exorbitants.Sans parler du manque de reconnaissance, d’aide et de répit alors que plus de 80 % des couples vivant avec notre réalité se séparent.
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Franchement, M. Bachand, votre budget me laisse un sentiment d’incompréhension, d’injustice et de discrimination. Nous allons encore payer et n’en être que plus handicapés,
isolés, endettés et parfois même, disons-le, découragés…
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Une maman, une aidante naturelle, une convalescente et une contribuable tannée de payer pour avoir tiré un mauvais numéro à la loterie de la vie.
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Julie Philippon
Boisbriand
2 avril 2010

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