0
6

Merci les enseignants!

Du plus loin que je me rappelle, j’ai toujours aimé l’école et apprendre! Sauf peut-être deux petites années où je me suis retrouvée déracinée de mon milieu de classe moyenne, de ma banlieue et que je suis allée à Montréal dans un collège privé de filles pour l’élite montréalaise.

Il faut dire aussi que mes parents étaient en plein divorce, que j’arrivais en petite Renaud, entre Mercede et Audi, que ma vie venait de s’écrouler et que les hormones n’aidaient en rien. Bref, je me sentais ni à ma place, ni aimée, ni appréciée et moi qui avait toujours été performante à l’école, j’avais un gros 2 ans de retard académique.
Mais mis à part cette courte période, l’école a toujours été pour moi un milieu stimulant qui répondait à mon besoin d’apprendre et de découvrir. J’ai tellement aimé ça, que je suis allée à l’école jusqu’à mes 30 ans et encore aujourd’hui, j’ai des désirs de retourner sur les bancs d’école qui me prennent une fois ou deux par années!

J’ai moi-même commencé à enseigner dès mes 15 ans la natation (tout ce qui se donnait dans l’eau, aux enfants, aux grands), puis les arts plastiques et enfin à la « vraie école » primaire. J’ai toujours aimé le contact avec les gens, les yeux qui brillent de fierté ou l’éclat qui les animent quand ils viennent de comprendre une notion ou de faire un lien. Enseigner pour moi, c’est comme vendre un produit!
Je n’ai jamais eu peur du ridicule en tant qu’enseignante et ma créativité me servait bien. Dévouée, je ne comptais pas mes heures non plus, mon amour et mon attention et j’ai toujours essayer de trouver le bon, le positif, dans chaque enfant. Même avant d’avoir moi-même une fille différente et malade, j’étais ouverte à tous les défis.

C’est la première fois que je m’affiche ici officiellement comme enseignante. Certains avaient bien compris que je venais du monde de l’éducation ou de la petite enfant, mais je me réservais une petite gêne… Peur du jugement, peur de faire trop de fautes d’orthographe, peur de partir des débats.

Enseigner est un travail gratifiant, mais ingrat à la fois. À chaque année, la tache se complique, les enfants sont plus nombreux dans les groupes, les services sont réduits ou absents, la communauté (municipalité, CLSC, organismes, etc…) ne s’implique pas assez, les parents sont parfois dépassés par leur réalité ou ils ont tout simplement démissionné. Dans les médias, les propos ne sont pas toujours tendres, mais les attentes, elles sont énormes.

Je suis moi-même un de ces parents maintenant. Ma fille fréquente la maternelle d’une école primaire et elle a la chance d’être dans une groupe d’adaptation scolaire (langage) avec un petit nombre d’élèves et 2 intervenants à temps plein (une enseignante & une éducatrice spécialisée). Je dis chance, parce les adultes qui l’entourent sont merveilleux, dévoués, empathiques, patients et rassurants.

Et devinez quoi? Ma fille adore l’école!!! Même ayant une grosse otite, elle veut y aller et rien manquer. Je suis tellement reconnaissante envers son équipe d’enseignants de lui offrir ce si beau cadeau pour le reste de sa vie.

J’en profite aussi pour offrir une petite tape sur l’épaule à tous mes collègues du monde de l’éducation, qui font la différence dans la vie de milliers d’enfants, de futurs adultes…

MERCI AUX ENSEIGNANTS!!!
Tous les enseignants, d’ici et d’ailleurs…
Du parascolaire jusqu’à l’université,
de dominos aux hockey,
en passant par l’art
de jouer et
d’aimer.

Vous pourriez aussi aimer

Abonnez-vous à mon infolettre!


 

Et recevez gratuitement l’outil « 20 informations incontournables à partager avec les intervenants de mon enfant »

 

Pin It on Pinterest

Share This